Nan, mais sérieusement quoi, elle ressemble à quoi, ma chambre, maintenant? (les personnes incriminées se reconnaitront...)
Après être arrivé, on se rend vite compte qu'il manque quelque chose : internet.
Parce que bon, entre signaler au reste du monde qu'on est arrivé en vie, vérifier ses mails parce que Telecom Bretagne trouve rien de mieux que de caser le choix de JI ou filière en plein pendant notre départ, vérifier que la bourse Erasmus est enfin tombée et qu'on va pouvoir payer sa caution ET s'acheter à manger sans tomber dans le rouge, etc; on se rend vite compte qu'internet est devenu indispensable.
Sauf que dans les logements, internet est inaccessible tant qu'on a pas contacté le "Resel" local. Marche à suivre :
- Télécharger, imprimer et remplir en DEUX exemplaires le formulaire à la page suivante : https://wh2.tu-dresden.de/
Personnellement, je trouve ça assez ironique...
-Alternativement, aller aux permanences. Mais étant donné qu'on est en période de congé, y'a qu'une permanence le mercredi. Ca tombe bien, on est jeudi!
Bon, sinon, y'a un cyvercafé en dessous de la gare. 0.50€ le premier quart d'heure puis 0.03€ la minute. Pratique pour vérifier ses mails et télécharger ce formulaire.
Et pour imprimer, y'a un "Kopy Shop" près des résidences. Le gars qui le tient est super désagréable (et n'a absolument aucune pitié pour un pauvre étranger qui n'a pas saisi du premier coups ce qu'il a baragouiné rapidement et pas très fort). Je n'ai pas vraiment capté les prix, mais ça m'a couté 0.55€ pour imprimer les deux exemplaires du formulaire.
Rappel : il faut bien remplir DEUX exemplaires (je dis ça parce que justement, ce n'est pas ce que j'avais fait).
-Remplir les formulaires, c'est simple. Mais on remarque tout de suite un détails : votre compte est lié à une adresse MAC. Pas possible, contrairement au resel, de lier plusieurs adresses MAC pour utiliser alternativement plusieurs machines. Pour finir, on signe chaque exemplaires deux fois. (à force, je crois voir émerger la logique derrière ces signatures multiples...)
-On rapporte le formulaire lors d'une permanence (haha) ou dans boite au lettre de l'AG dans le batiment Wundtstr. 5.
Pour moi, cela a été assez rapide. J'ai déposé mes formulaires le jeudi soir, et le vendredi matin je me suis aperçu que j'avais internet.
A noter qu'il y a un quota de 6 Go / 7 jours (montant ET descendant cumulés). D'ailleurs, le système de coupure en cas de dépassement est beaucoup plus perfectionné qu'au Resel. Dès que vous dépassez, vous êtes automatiquement coupés. Ensuite, vous récupérez automatiquement internet une fois que vous ne dépassez plus les quotas. (ex : si vous cramez vos 6Go en un jour, vous resterez coupés une semaine.)
Pour le prix, par contre, ça fait mal :
-15€ / semestre + 25€ à l'inscription (A payer par virement bancaire seulement.)
En gros, pour les pauvres erasmus que nous sommes, ça nous fait du 40€ le semestre. Sachant qu'en 6 mois il y a 26 * 7 jours, on peut échanger 26 * 6 Go, ce qui nous fait à peu près 0.25€ / Go.
Faire ses courses à Dresde, c'est un peu particulier. Il n'y a pas vraiment de supermarché comme on en trouverait même dans le centre de Brest. Il y a plutôt des tas de petits magasins spécialisés. Le seul "supermarché" généraliste à proximité est un Liddl, et il fait à peine le cinquième du super U de Plouzané.
On y trouve principalement :
-des saucisse, des tas de saucisses, un rayon entier de saucisses...
-de la charcuterie
-des petits pains
-du fromage en tranche
-des bouteille d'eau gazeuse (parfumées à la pomme)
-des produits "français" de la marque "Duc de coeur" aux emballages bleu-blanc-rouge (coulommier, pastis, quiche lorraine, etc...)
-des bouteilles de biere (à l'unité)
Voilà ce qu'on ne trouve presque pas :
-des nouilles (si, si, il faut bien chercher, y'a un petit rayon "Italien" avec trois sortes de nouilles
-du riz... je n'ai pas réussi à en trouver
-du beurre
Sinon, c'est assez anecdotique, mais le lait n'est pas vendu en pack mais brique par brique, et les couleurs sont différentes. (bleu foncé = entier, bleu clair = demi-écrémé).
Etant donné ces élements, j'en conclus que l'alimentation de base de l'allemand moyen tourne autour des trois produits suivants :
-les saucisses (la saucisse de Strasbourg semble d'ailleurs remplacer les pâtes dans l'alimentation de l'étudiant fauché de base)
-les sandwich charcuterie-fromage
-la bière
CEPENDANT :
probablement en réaction à cet excès de saucisses, les végétariens sont bien plus nombreux qu'en France. C'est sans doute pour cela qu'on trouve également des "supermarchés" pour végétariens. On y trouve :
-des fruits et légumes frais que je n'avais encore jamais vus
-des tas de tisanes et de thés des cinq coins du mondes
-des trucs que je ne sais même pas ce que c'est
-des saucisses de tofu!
On remarquera également que les allemands font généralement leurs courses au fur et à mesure. Genre c'est pas rare qu'il aillent faire des courses juste pour acheter ce qu'il vont manger le lendemain...pour refaire des courses le lendemain (d'où probablement l'absence de packs de lait). Acheter des plats à emporter plutôt que de faire la cuisine semble aussi beaucoup plus répandu qu'en France.
Lors de la prise de possession du logement, on vous fourni un guide du tri selectif. Et il y en a bien besoin!
En effet, il faut trier les déchets, de façon assez compliquée. Heureusement, les grosses poubelles à l'extérieurs sont sous-titrées en plusieurs langues.
-Biomüll ("déchet biodégradable) : en gros, tout ce que vous laissez dans votre assiette au RAK
-Gelbtonne ("container jaune") : pas très explicite. En gros, c'est la même chose que les poubelles jaunes en France, à quelques différences près :
-on y met absolument tous les emballage plastiques recyclables (c'est indiqué dessus). Y compris les pots de yahourt ou de crême fraîche.
-on n'y met pas les boite en carton (mais on y met bien les emballages composites comme les briques de lait)
-Restmüll ("le reste des déchets") : tout ce qui ne vas pas ailleurs
De plus, il faut mettre de coté certaines choses pour les apporter dans ls container appropriés :
-Papier und Peppe ("papier et carton") : bon, c'est assez explicite
-Glass ("verre") : à noter qu'il faut parfois trier par couleur de verre (vert, blanc, brun).
Puis enfin tous les déchets spéciaux, genre les piles, les vieux vêtements, le matériel électronique, etc, ont des points de dépots particuliers.
La première chose qui m'a frappé quand je suis allé dans le centre de Dresden, c'est la quantité impresionnante de...baraques à saucisses. Pas une seule rue qui n'ai pas au moins un vendeur de saucisse. A Altmarkt, il y a en même une bonne dizaine côte-à-côte.
J'ai même commencé à me demander si la saucisse n'était pas l'alimentation de base des habitants du coin. A toute heure, on peut voir des gens manger leur saucisse dans la rue, en costard ou en bleu de travail.
Et attention, ce n'est pas de la petite saucisse de Strasbourg! Il y a en des tas de différentes (du moins, d'après leurs nom), mais elles ont toute un point commun : elles sont grosses comme des boudins, et généralement mangées dans une petit pain (dont elle dépasse largement) avec du ketchup ou de la moutarde.
Le problème quand on est pas allemand, c'est qu'il est difficile de comprendre ce qu'on commande : Thürriger, Wiener, Bratwurst, Kurrywurst, etc... Chaque stand a sa spécialité, même si on retrouve souvent les même dans les même endroits. Des stands de Kurrywurst à Altmarkt, des stands de Thürriger près de la gare, etc...
Le mythr vient donc de s'effondrer : à Dresde, les gens ne vivent pas de sandwich salami-fromage, mais de grosses saucisses.
A ce propos, ces saucisses dépassent très rarement les 2€. Pour ce prix là, en France, on a un "mini-hotdog" chez Quick, ou une crêpe au sucre dans la rue. Dans le même ordre de comparaison, le cheeseburger de MacDo est à 1.80€ en France. Ici, pour 1,50€, on a le double cheeseburger (toujours chez MacDo). Ou encore, le même sandwich acheté 4,50€ dans une gare française est à 2,50€ dans la gare de Dresde.
Moralité : si vous voulez une alimentation déséquilibrée, c'est beaucoup moins cher ici.
(bon, par contre, je n'ai pas encore testé l'alimentation équilibrée, donc je ne peux pas encore comparer les prix...)
Etape suivante : ouvrir un compte bancaire.
C'est beaucoup plus simple qu'il n'y parait, le plus long étant de choisir une banque et de s'y rendre. Comme tous mes papiers indiquaient qu'il fallait ouvrir un compte "àa la Sparkasse ou dans une autre banque", je me suis dis que je devrais essayer la sparkasse.
J'entre, "Gutentag, ich möchte ein Konto eröfnen". Je présente mon attestation de recensement, on m'amène dans un bureau. Là, elle prend ma carte d'identité, m'explique que pour les étudiants c'est gratos, me fait signer deux papier, et voilà! Même pas 10 minutes.
Pour info, dans le kit de bienvenue (obtenu lors du recensement), il y a la liste des bureaux de la sparkasse. Il y a en deux à coté de la TU, et pas mal en centre ville.
En Allemagne, une fois que vous avez un logement quelque part, vous devez vous faire recenser en mairie. C'est obligatoire, et indispensable pour de nombreuses démarches ultérieures.
Il faut d'abord se rendre à TheaterStrasse 11, près de Postplatz, à l'ouest de Altmarkt. En entrant, j'ai eu très peur, car la première chose que l'on voit, c'est la liste des différents bureaux et services administratifs. J'ai du passer bien 10min à contempler cette liste pour essayer de trouver celui qu'il me fallait. Mais en fait, il suffit d'aller au Meldstelle, qui est la pièce principale du rez-de-chaussée. Là, on prend un tiquet et on attend son tour. Pas trop dépaysant, donc...
Mais la surprise vient après. Plutôt que de se retrouver debout face à une personne assise derrière son parloir, on est assis de part et d'autre d'un bureau. Et en plus, je suis tombé sur une personne super agréable! Il suffit ensuite de donner son MieterVertrag et son passeport/ carte d'identité et de répondre à quelques questions (protip : ledig = célibataire). Vous signez ensuite un papier (deux fois) et voilà!
En plus vous obtenez un kit de bienvenue à Dresde, avec tous les guides touristiques, des bons de réduction, les horaires des transports en commun, des patinoires et des piscines, un peu de pub et quelques goodies. Moi qui suis d'habitude en guerre perpétuelle contre l'adminsitration (surtout la CAF), ça m'a fait bizarre de resortir d'une adiminstration de bonne humeur.
Etape suivante : obtenir mon logement.
Bon, comme je suis arrivé à 5h00 et que la Studentwerk n'ouvre pas avant 9h00, cela m'a laissé le temps d'explorer un peu. Bon point : on peut déposer des bagages à la gare, pour 4€ / jour.
A 5h, il n'y a pas grand-chose d'ouvert. Mais dès 5h30, certaines boulangeries sont ouverte, l'occasion de tester certaines spécialités locale pour patienter. Bilan : le Butter-Breztel, c'est aussi bon que ça doit être mauvais pour la santé!
Bref, après avoir erré un peu, direction la Studentwerk, à 5min au sud de la gare. Là, il faut se rendre dans le bureau de la personne responsable de notre résidence. A priori, depuis cette année, tout ceux qui vont à la TU sont logés Wunderstrasse 11. Donc il faut aller au bureau de Frau Freitag, numéro 118, au rez-de-chaussée. Vous frappez, vous entrez, et vous une femme charmante vous accueille. De plus, elle a visiblement l'habitude de voir des étrangers, puisqu'elle fait beaucoup d'efforts pour être facile à comprendre. Vous lui donnez les papiers dont elle a besoin (cf. le mail que vous aviez reçu), vous lui dites sur vous voulez des "Starter-Kit" et elle finit par vous annoncer qu'il faut maintenant régler la caution et les kits.
Mais n'oublions pas que nous sommes en Allemagne, et qu'il faut bien diviser les tâches! Frau Freitag vous donne alors le numéro du bureau où il faut aller payer, et vous dit de revenir la voir quand ce sera fait. Vous montez donc au troisième étage, vous payez (par carte ou en liquide) et vous redescendez la voir. Il ne reste plus qu'à signer quelques papiers (7 signatures en tout, certains documents devant être signés deux fois). Elle vous explique qu'il faudra revenir la voir sous 7 jours après avoir ouvert un compte dans une banque allemande, ainsi que quand vous serez officiellement inscrit à la TU.
Maintenant, direction Wunderstrasse 11. Normalement, Frau Freitag vous a donné une feuille avec des indications en allemand et en anglais pour s'y rendre. Il faut environ 20-25 minutes de marche, et c'est assez difficile de se perdre. UNe fois arrivée à Wundstrasse, c'est l'un des grands immeubles. Cherchez celui avec un panneau Wundstrasse 1. Mais pour rentrer, il faut une clef, donc composez le numero du Hausmeister sur l'interphone pour qu'il vous ouvre.
Le bureau du Hausmeister est au rez-de-chaussée, sur la droite. Vous allez le voir, lui montrez votre Mietvertrag, et il va vous accompagner jusqu'à votre chambre, ainsi que vous expliquer comment fonctionne la clef. Si vous aviez acheté des Starter-Kit, repassez le voir quelques minutes après, pour qu'il les ait préparés.
Voici leur contenu précis :
Kit vaisselle :
-2 assiettes (petite/grande)
-1 couteau
-1 fourchette
-2 cuillères (petite/grande)
-1 bol
-1 mug
-1 verre
-1 poêle
-1 cocotte
-1 espèce de cageot en plastique pour porter le tout
Kit ménager :
-1 oreiller
-1 taie d'oreiller
-1 couette
-1 hausse de couette
-1 drap
-1 bouteille de liquide vaisselle
-1 bouteille de truc pour nettoyer
-1 serpillère
-1 pelle + balayette
Voilà, vous n'avez plus qu'à vous installer!
Euroline, dans la théorie, ça a l'air simple. Vous réservez sur leur site un trajet (en l'occurence Tours-Dresden), puis vous imprimez votre billet.
Et là, c'est le drame. Mon billet m'indique une correspondance à "CHG PAR". Voilà qui est d'une clarté quelque peu obscure. Après vérification sur leur site internet, ma correspondance s'appelle plus précisement "CHG PAR SBX" et a lieu à 21h15.
Bien évidement, mon mail de demande d'informations restera sans réponse. Je décide alors de faire mon malin, et de découvrir où aura lieu la correspondance. Sachant qu'elle a lieu à 21h15, je peux supposer qu'elle sera dans l'est. Je décide alors de simuler plusieurs réservations, chacune partant d'une ville plus à l'est. Jusqu'au moment où je pars de Strasbourg : départ à 21h15, pas de correspondance. Je suis trop fort. Mais je décide que j'aurais l'occasion de m'en assurer auprès du chauffeur.
Mercredi matin, le bus Euroline arrive à l'heure qui été prévue à Tours. Etrange, d'habitude tout se passe de travers, avec moi. Mais je remarque tout de suite que le bus est immatriculé en Roumanie. Et je comprends très rapidement que le chauffeur ne parle pas un mot de français. Me voilà en terre étrangère plus tôt que prévu.
Ce n'est pas grave, il me suffira de descendre à Strasbourg pour prendre ma correspondance, n'est-ce pas? Mais à peine arrivé à Paris, le bus s'arrête dans une gare Euroline et tout le monde descend. S'ensuit la discussion suivante avec le chauffeur :
"Strasbourg?" demande-je en pointant du doigt notre bus
"Correspondance" parvient-il à me dire.
Et merde... Surtout que nous sommes dans une immense gare routière, remplie d'autres car euroline. Et que pratiquement aucun des autres passagers ne parle français. Pas le moindre personnel en vue, non plus. Je commence à douter d'être encore en France. Par chance, j'aperçois des gens qui font la queue pour aller à une guichet au nom explicite : "S". Je me dis qu'à Paris, y'a quand même une chance que la personne au guichet parle français.
Après un peu d'attente, je commence à m'inquiéter. Le personne devant moi est en train de se faire "engueuler" parce que pour Düsseldof, il faut aller au guichet "N", et que l'enregistrement ne commence pas avant 1/2 heure.
Mon tour viens. J'étais effectivement au bon guichet, et je gagne des étiquettes autocollantes pour mes bagages, ainsi qu'une carte d'embarquement, qui indique le numéro 5. Je me rends donc à ce quai, où un car ne tarde pas à arriver.
Cette fois-ci, il est immatriculé en Pologne. Et bien évidement, le chauffeur ne parle pas français. Il me demande (en Polonais) où je me rends, et je lui répond "Dresden". Sur ce il se met à réfléchir.
"Strasbourg?" lui demande-je en lui transmettant télépathiquement que je voudrais savoir si il faut bien que je prenne une correspondance à Strasbourg. Sa réponse négative m'indique que je dois avoir des talents psychiques enfouis au fond de moi. Il met mes bagages en soute, et me voilà parti vers Dresde.
Comme je l'ai indiqué plus haut, il s'agissait d'un car polonais, et la plupart des autres passagers étiaent polonais. Nous avons donc eu le droit à des films en Polonais au cours de la soirée. (d'ailleurs, les doublages polonais sont assez particuliers...). Je n'étais même pas rendu à Nancy que j'avais déjà l'impression d'être paumé dans un pays étranger. Je me suis "endormi" un peu après Strasbourg, et ai passé le reste de la nuit dans un état plus ou moins somnolant, jusqu'à ce que j'aperçoive un panneau "Dresden 50km". On avait traversé l'Allemagne sans que je ne m'en rende compte.
Finalement, le bus s'est arrêté devant la gare centrale, et le chauffeur (très sympathique) m'a aidé à récupérer mes bagages. Me voilà enfin arrivé à Dresden. Seul. Dans le froid. Dans la nuit. A 5h00 du mat'. (heureusement, la gare était ouverte).
Moralité : Euroline, c'est quand même pas mal l'aventure. Et je n'ai toujours pas compris cette histoire de CHG PAR SBX à 21h15.
Billet de train : ok
Affaires : strict minimum, puisqu'il me faudra tout porter
Logement : normalement, il m'attend
Affaires oubliées : ah tiens, j'ai oublié de prendre ça!
Affaires dont j'aurais besoin mais que je n'ai pas la place de prendre : bon, bah j'acheterai sur place
Assurance, banque & Cie : euh...
Démélés avec la CAf à finir de régler : ....je verrais ça plus tard...
Bon, bon, on va dire que je suis prêt.
